Découvrez toutes les réponses aux questions que vous vous posez sur la piscine de centralité de Dinan Agglomération !
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Les 2 piscines existantes sur Dinan (les Canetons, les Pommiers) ont plus de 50 ans d’âge. Le bassin nordique à Léhon a par exemple été ouvert en 1969. En règle générale, une piscine a un cycle de vie de 40 ans maximum. Les 2 équipements dinannais présentent aujourd’hui certaines vétustés, des caractéristiques devenues obsolètes tant sur les plans technique et énergétique que sur l’offre de services proposée à la population. Des travaux y seraient très onéreux, sans pour autant être en capacité d’y adjoindre des équipements aujourd’hui attendus par les usagers.
C’est pourquoi, Dinan Agglomération a lancé, en 2017, une démarche concertée autour de la création d’une nouvelle piscine, venant se substituer à celles existantes sur Dinan.
Destinée à répondre aux besoins d’une grande partie du territoire de Dinan Agglomération, la piscine proposera une surface de bassins de 2000 m2 et offrira une facilité d’accès (proximité immédiate d’axes routiers structurants, parking, transports en commun, pistes cyclables et piétonnes). La piscine sera complémentaire des autres offres de bassins existants sur le territoire, y compris hors Dinan Agglomération. La conception de la piscine répondra enfin à des exigences fortes en innovations technologiques, en maîtrise de la gestion de l’eau et des consommations énergétiques.
Dinan Agglomération a en charge actuellement les investissements nécessaires au bon fonctionnement des équipements et la gestion des activités qui s’y déroulent. Néanmoins, ces 2 piscines sont implantées sur des terrains qui sont la propriété de la Ville de Dinan. Dès l’ouverture de la nouvelle piscine, les terrains tout comme les équipements des Canetons et des Pommiers seront naturellement rétrocédés à la Ville de Dinan. Elle réfléchit d’ores et déjà à différents projets pour ces deux emplacements.
Le montant des travaux s’élève à 18 198 177,35€ HT .
Dinan Agglomération a sollicité des subventions pour financier le projet :
– État : 750 000€
– Agence Nationale du Sport : 1 000 000€
– Conseil Régional : 1 141 093€
– Conseil Départemental : 2 173 206€
L’ambition souhaitée pour cet équipement communautaire (apprentissage de la natation, pratiques associatives, accueil de compétitions, implantation d’un bassin nordique, offre diversifiée de loisirs, de bien-être…) explique cet investissement important. De tels équipements ont vu le jour en France et qui engagent des montants de travaux similaires.
La piscine, accessible aisément par les usagers se rendant à Dinan, va occuper une place stratégique à proximité de la gare de Dinan et au sein d’un complexe sportif formé par le stade Maurice Benoist et sa piste d’athlétisme. Elle sera également un élément structurant du quartier de la gare en pleine démarche de revitalisation urbaine engagée par la Ville.
C’est un choix collégial fait par le Conseil Communautaire, après l’organisation d’un jury qui a examiné 4 propositions d’implantation (à Dinan, Quévert, Taden et Trélivan). La Ville de Dinan a proposé un terrain dont elle était propriétaire, rue du Capitaine Hesry. Cette proposition technique a recueilli l’adhésion des élus communautaires et s’avère pleinement répondre aux enjeux exprimés par l’agglomération :
- la sobriété foncière en installant l’équipement sur une friche industrielle et donc en ne consommant pas des terres agricoles ou des espaces naturelles, protégeant ainsi notre biodiversité,
- la volonté de renforcer les fonctions de centralité de nos villes, de nos bourgs, l’équipement assumant sa présence en cœur de Ville mais également en centralité de l’agglomération,
- l’enjeu des mobilités, en offrant un large panel de possibilités d’accès
- le défi de la gestion de la ressource en eau, en faisant de la piscine un équipement novateur dans la maîtrise de la consommation en eau et de son traitement
Les travaux préparatoires du chantier ont débuté en juin 2024. Depuis le 8 juillet 2024, les travaux de terrassement pourront commencer. A partir de la rentrée de septembre 2024, ce sont les travaux de gros œuvre qui débuteront
Au total, ce sont 17 mois de travaux qui vont avoir lieu. La future piscine de Dinan Agglomération ouvrira donc au public début 2026
Un terrain situé au Nord-Ouest du site était prévu initialement pour l’emplacement d’un parking et de sa voie d’accès. Cependant, en raison de la présence à cet endroit d’une zone polluée très limitée, cet espace a été déconnecté du projet.
Cette zone, bien identifiée et parfaitement sécurisée, est d’ores et déjà protégée par des palissades en bois. Ce terrain demeure propriété de la Ville de Dinan et fait l’objet de toutes les attentions, notamment des autorités environnementales.
La réalisation du chantier en tiendra compte et des installations particulières sont mises en place :
– Un endiguement de la zone (avec des palplanches) pour empêcher tout risque de migration potentielle de pollutions lors des travaux
– L’installation d’instruments de mesure (piézomètres) pour surveiller le comportement de cette zone et réaliser des analyses hebdomadaires notamment durant la période de terrassement.
Dinan Agglomération est maitre d’ouvrage de ce projet d’ampleur, accompagnée du cabinet d’architecture « l’Atelier Po&Po » (Paris), ainsi que de 21 entreprises intervenant sur le chantier, dont 12 entreprises bretonnes (3 du territoire de Dinan Agglomération).
Dinan Agglomération souhaite que la piscine soit accessible quelles que soient les mobilités utilisées :
- Grâce au réseau de bus de Dinan Agglomération DINAMO! Les lignes 1,3,5 cheminent via la rue du Capitaine Hesry avec un arrêt devant la future piscine. Tout le réseau converge également à l’arrêt Gare SNCF, à proximité du centre aquatique. Ces lignes, du lundi au samedi, sont accessibles à partir des communes de Quévert, Taden et Trélivan, offrant la possibilité aux automobilistes de se garer en dehors de la Ville de Dinan puis d’emprunter les transports collectifs.
- Grâce à la création de 175 places de stationnement gratuites. Les usagers seront invités également à privilégier le covoiturage pour adopter une conduite écoresponsable,
- Via un parking vélo de 80 places complétant une voirie en double sens partagée avec les vélos en zone 20 km/h,
- Grâce à un cheminement piéton sécurisé,
- Mais aussi en train via la ligne DOL-DE-BRETAGNE | DINAN | LAMBALLE.
Un projet de service, qui encadrera les usages des activités au sein de l’établissement, est en cours de réalisation. Certaines associations ont émis des souhaits de pratique qu’il convient d’étudier.
D’ores et déjà, les activités telles que : Aquagym, Aquabike, Aquafitness, Aquabox, Aquaphobie… seront assurément présentes dans l’offre de service. Des nouveautés seront proposées comme les activités bébés nageurs. Bien entendu, les cours enfants (scolaire et hors scolaire), les cours adultes initiation comme perfectionnement ainsi que les stages se poursuivront.
Le projet répond avant tout aux obligations faites à l’agglomération de proposer l’apprentissage de la natation aux jeunes enfants scolarisés. C’est donc sa vocation première qui implique de prioriser une pratique éducative et non exclusivement de loisirs. Par ailleurs, l’équipement répond aussi aux attentes des clubs sportifs du territoire et à la possibilité d’y accueillir des compétitions d’envergure régionale ou nationale.
Toutefois, la dimension ludique et à destination des familles est bien loin d’être oubliée. Le bassin intérieur aura cette caractéristique de loisirs avec la partie récréative (jets de massage, plaques à bulles etc.) Les deux lagunes de jeux (intérieure et extérieure) seront des atouts ludiques essentiels pour les jeunes enfants. Du matériel de jeux ainsi que des structures gonflables mobiles seront disponibles pour les enfants et les familles.
Il le sera à plusieurs titres : la gestion de la ressource en eau, l’innovation dans le traitement de l’eau, la sobriété énergétique, l’intégration environnementale, la sobriété foncière.
Les eaux de renouvellement des bassins et des vidanges seront récupérées. Une grande partie de l’eau de vidange des bassins sera réutilisée afin d’éviter au maximum les rejets directs dans le réseau. Cette eau sera notamment utilisée pour l’usage des sanitaires (wc) du bâtiment.
L’équipement disposera de bâches de stockage en sous-sol qui récupéreront les eaux de renouvellement. Les eaux pluviales et les eaux de renouvellement de bassins seront stockées et traitées par ultrafiltration. Il est prévu de pouvoir utiliser cette eau traitée pour remplir à nouveau les bassins. Cependant, cette technique innovante est en cours de validation par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). Cette technique permet d’économiser entre 25 et 30% d’eau sur l’ensemble de l’équipement. Le complément d’apport d’eau neuve est réalisé par l’adduction d’eau potable. L’équipement est donc conçu pour pouvoir utiliser soit l’eau du réseau d’eau potable soit les eaux pluviales et de renouvellement ainsi traitées et ultrafiltrées.
Par ailleurs, pour le fonctionnement des douches massantes ou des hydrojets de la balnéo, l’eau traitée des bassins sera utilisée en cycle fermé afin d’optimiser les consommations.
La piscine pourrait être alimentée par le futur Réseau de Chaleur Urbain (RCU déployé sur la zone agglomérée de Dinan), l’énergie produite par l’Unité de Valorisation Énergétique de Taden (issue de l’incinération des déchets ménagers) venant assurer le chauffage de l’équipement. La déshumidification de la halle bassin sera assurée grâce à une pompe à chaleur avec récupération de chaleur pour préchauffer l’eau des bassins
Enfin, l’implantation de la piscine sur un ancien site industriel traduit de manière exemplaire la volonté d’agir en faveur de la sobriété foncière. L’étalement urbain se fait toujours au détriment des zones agricoles ou des espaces naturels. Il impacte gravement la qualité de notre biodiversité. Faire le choix d’une opération sur une friche industrielle, c’est répondre non seulement à la défense de la biodiversité, mais aussi à la préservation de nos terres nourricières, à l’optimisation des réseaux d’ores et déjà existants (routiers, eau, assainissement…)